Quelques mots pour honorer la vie,
alors que celle-ci ralentit, prend son temps,
au rythme de l'hiver...
Note: La longueur du texte peut décourager alors laissez-vous porter par les mots, peut être vous porteront-ils vers la beauté de la journée à venir...
Texte original de Sarah Blondin, en anglais. Descendre pour la traduction française.
“To my lover, my husband, my wife, my child, my dearest friend, my mentor.
To the stranger I pass on the street. The kind eyes who met mine.
The gentle breath shared while being embraced.
To the ear that listened and held my words as precious.
To the ones who stand with me in this lifetime.
To the life that comes rising along with the sun,
that opens my eyes, that floods my body with vitality and vigor.
To the love that spills from light, the love that falls
from the seams in my clothing.
To the abundance that fills the cup of clean water I drink.
To the fighting, the warring, the violent storms that crash within me, and around me.
To the ones that come to help show me what hurts, in order to be healed.
To the people who are on this healing journey with me, that are not allowing me to stay small,
but are forcing growth to come bursting forth from the wound that binds us together.
To the remembering of who I am.
To the glimpses of my formless beauty, my unstoried self.
To the remembering, and then forgetting again.
To the cycle, and circle, and dance with essence, and all that is not.
To the heartbeat of my humanity, the tenderness of learning to walk without hands to hold.
To the gentle, most incredulous journey we are all on.
To the breaking free from our painful, conditional joy and happiness.
To loving someone and needing nothing in return.
To the giving of yourself to the fires that come to burn your restrictive walls to ash.
To the coming home. And leaving. And coming home, again.
To the fear found in my clenched fists, my sore shoulders, my shallow breath.
The gilded knot in my stomach.
To the fear that seizes the homes of the places within me that are not aligned with my intrinsic self.
To the fear that is there to remind me, relentlessly, of the places
I need to open my eyes, the places I need to love. The places that made me forget who I was, before I learned to clench against it all.
To the dark nights, the relief of the moon,
the soft earth that forms to cradle the shape of my foot.
To the crickets and the birds who sing our world into harmony,
To the flowers that wish to sit on my windowsill, the trees that grow to reach the most sunlight.
To the grass that sways, and soothes. To the webs the spider tirelessly builds overnight, only to be torn down in the light of day.
To the life that pulses in exaltation below my feet, every day that I’m alive.
To the portal it offers into remembrance of our wholeness.
To our source of unconditional love.
To the beauty that comes from hitting the rocks at the bottom of the well.
To the surrender that comes after I have been squeezed of my last drop of control.
To the overwhelming freedom that lives there behind everything I diligently carry.
To the wealth that waits for me to turn my gaze toward it.
To the gift of letting go. To the outstretching of palms.
To the laying down of arms.
To the miracles born of not doing, but being.
To the unclaimed love we are all blundering toward.
To the gravitational pull that constantly tugs us towards center,
even when we are screaming in the other direction.
To the constant unearthing of who we really are.
To the waxing and waning, to the groaning, and roaring.
To the discoveries that blaze.
To our valiance, our fortitude, our constant learning.
To our courageous, beautiful selves.
To the purity of who we are, the mighty force we were born as.
To the vulnerable, most magnificent heart in our chest.
To the world of wonder, shrouded in every soul.
To the simple, the plain, ordinary life I get to live…
I would like to say, ‘Thank You’. I would like to share my most sincere gratitude, and love, and appreciation to the simple, the plain, the ordinary life I get to live.
I would like to say a most sincere thank you, for all of this glory that waits for me to turn my gaze toward it.
I thank you. I love you. I thank you.
Close your eyes. And let these recognitions be what you carry close, as you rise and fall throughout your day.
Let these recognitions anchor you to the love that is yours, that is waiting, that you are infused with. Let yourself be reminded that everything is a gift. A raucous, riotous, astonishing gift for you to revel in.
There is no right and wrong, no good and bad, no must-be’s. This is it. It is a tale of fervent love. A tale of how you learn to discover the immense beauty living inside of you.
Breath. Hold your heart. Take a deep inhale and exhale.
Go forth dearest love, into the great pilgrimage of your life, and offer your most sincerest thanks for all of this.
For all that is. For all of the glory that waits for you to turn your gaze toward it.”
**** TRADUCTION FRANCAISE ****
A mon amour, mon mari, ma femme, mon enfant, mon cher ami, mon mentor.
A l’étranger croisé dans la rue, au regard bienveillant qui a rencontré le mien.
A l’air délicat partagé pendant une étreinte.
A l’oreille qui écoute et accueille mes mots comme étant précieux,
A ceux qui avancent à mes côtés pendant cette vie.
A la vie qui s’éveille avec le soleil,
Qui ouvre mes yeux et inonde mon corps de vitalité et de vigueur.
A l’amour qui émane de la lumière, et l’amour qui s'échappe des coutures de mes vêtements.
A l’abondance qui remplit d’eau pure le verre que je bois.
Au combat, au conflit, aux violentes tempêtes qui s’abattent à l’intérieur de moi et autour de moi.
A ceux qui viennent pour me montrer ce qui fait mal, dans le but de guérir.
A ces gens qui m’accompagnent sur le chemin de la guérison, qui m’empêchent de rester petite et forcent
la croissance à jaillir depuis la blessure qui nous unit.
Au souvenir de qui nous sommes.
Aux vues de ma beauté sans forme, de mon moi non (ra)conté.
Au fait de se rappeler et d’oublier à nouveau.
Au cycle, au cercle, à la danse avec essence et tout ce qui n’est pas.
Au battement de coeur de mon humanité, à la tendresse d’apprendre à marcher sans main à tenir.
Au plus doux et incroyable voyage que nous vivons.
A l’amour pour quelqu’un sans rien attendre en retour.
Au fait de se donner aux feux qui viennent réduire en cendre les murs qui nous retiennent.
Au fait de rentrer à la maison. De partir. Et de revenir à la maison, encore une fois.
A la peur retenue dans mes poings fermés, mes épaules fatiguées, mon souffle court.
Au noeud dans le ventre.
A la peur qui s'empare de chaque recoin de moi pas aligné avec mon moi authentique.
A la peur qui est là pour me rappeler, sans cesse,
les recoins sur lesquels je dois ouvrir les yeux, les recoins que je dois aimer.
Les recoins qui m’ont fait oublier qui j'étais,
Avant que j’apprenne à me refermer contre tout.
Aux nuits noires, au relief de la lune,
À la terre moelleuse qui épouse la forme de mon pied.
Aux criquets et aux oiseaux qui chantent le monde en harmonie,
Aux fleurs qui désirent se poser sur le rebord de ma fenêtre,
Aux arbres qui grandissent pour atteindre le soleil.
A l’herbe qui se balance et qui apaise.
Aux toiles que les araignées dessinent sans relâche pendant la nuit,
Seulement pour être défaites à la lumière du jour.
A la vie qui palpite en exaltation sous mes pieds, chaque jour que je suis en vie.
Au portail qu’elle offre en souvenir de notre intégrité.
A notre source d’amour inconditionnel.
A la beauté qui éclot quand nous touchons le fond.
A l’abandon qui naît après avoir été arraché à la dernière prise de contrôle.
A la liberté bouleversante qui vit, là, derrière tout ce que je porte avec diligence.
A la richesse qui attend que je tourne mon regard vers elle.
Au cadeau du lâcher prise. Aux mains tendues.
Au dépôt des armes.
Aux miracles nés de ne pas faire, mais d’être.
A l’amour non déclaré que nous recherchons tous maladroitement.
A l’attraction gravitationnelle qui nous tire constamment vers le centre,
Même quand nous poussons dans l’autre direction.
A la recherche constante de qui nous sommes.
A la croissance et au déclin, au gémissement et au rugissement.
Aux découvertes flamboyantes.
A notre bravoure, notre courage, notre apprentissage incessant.
A nos êtres beaux et courageux.
A la pureté de qui nous sommes, à la puissante force avec laquelle nous sommes nés.
Au plus vulnérable et magnifique coeur dans notre poitrine.
Au monde de merveilles enfoui dans chaque âme.
A la vie simple et ordinaire que j’ai le privilège de vivre.
Je souhaite dire « Merci ».
Je souhaite partager ma plus sincère reconnaissance, mon amour,
mon appréciation, à la vie simple et ordinaire que j’ai le privilège de vivre.
Je souhaite dire le plus sincère merci,
A toute la magnificence qui attend que je tourne mon regard vers elle.
Merci. Je t’aime. Merci.
Fermez vos yeux. Et laissez ces reconnaissances être ce que vous gardez près de vous,
À travers les hauts et les bas de la vie.
Laissez ces reconnaissances vous ancrer dans l’amour qui est vôtre,
Qui attend, qui vous imprègne.
Permettez-vous de vous rappeler que tout est un cadeau.
Un cadeau bruyant, déchainé, stupéfiant pour vous révéler.
Il n’y a pas de correct et d'incorrect, de bon et de mauvais, d’incontournables. Tout est là.
C’est l’histoire d’un fervent amour. Un conte sur la façon dont vous apprenez à découvrir l’immense beauté qui vous habite.
Respirez. Tenez votre coeur. Prenez une grande inspiration et expirez.
Allez y mes chers, foncez dans le grand pèlerinage de la vie, et offrez vos plus sincères remerciements à tout ceci. A tout ce qui est.
A toute la magnificence qui attend que nous tournions notre regard vers elle.
A écouter sur Insight Timer juste ici
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